Si il y a des pratiques ludiques qui ont fait couler beaucoup d’encre au fil des années ce sont bien les pratiques du jeu vidéo et du jeu de rôle. Débilitante, isolante, addictive… beaucoup d’adjectifs méprisants ont été utilisés pour décrire ces loisirs.
Si le jeu de rôle s’est désormais démocratisé (on en pratique même dans des entretiens d’embauche !), ce n’est pas encore le cas du jeu vidéo. Plus particulièrement pour une de ses pratiques: le MEUPORG (MMORPG pour les journalistes de France 2 qui n’auraient pas compris).
En effet, contrairement à ce que les journalistes des médias généralistes tentent de faire croire, le MMORPG est, tout comme le JDR, une pratique avant tout sociale. Inutile d’espérer avancer dans une quête sans le soutien d’autres joueurs, tous adoptant un rôle spécifique (heal, tank…). Il en est de même dans le JDR où les membres d’un même groupe doivent fonctionner en synergie pour atteindre un but commun.
Le but d’un JDR est de se réunir autour d’une même table pour partager un moment ensemble, rire et s’opposer dans un esprit de saine compétition. Le but d’un MMORPG est le même, la table est juste plus grande.
En espérant que la pratique de cette forme de jeu suive le même chemin que le jeu de rôle avec qui il partage tant de points communs !
Cela dit, il serait dommage de ne voir les choses qu’à travers le prisme du jeu. Nous allons donc dans la cinquième et dernière partie de ce dossier nous consacrer aux pratiques économiques héritées du JDR, avant de voir les apports que le monde du jeu vidéo a eu sur le JDR.
