Les auteurs de 3DMark publient un nouvel outil multisupport de mesure des performances

Écrit par Guillaume
Publié le : {{ dayjs(1692549434*1000).local().format("L").toString()}}
Suivez-nous

3DMark et PCMark sont deux outils majeurs dès lors que l’on parle d’évaluation des machines. Le premier vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc.

Société finlandaise autrefois connue sous le nom de FutureMark, UL Benchmarks est l’une des plus renommées dans le monde de la conception des outils de mesures. Ses outils comme 3DMark ou PCMark pour citer deux des plus connus, sont utilisés par les journalistes et les industriels, mais aussi les particuliers pour évaluer les performances d’une machine dans son ensemble ou de certains de ses composants afin de déterminer le niveau de puissance, les optimisations réalisées ou les simples gains observés après une mise à jour logicielle ou matérielle.

Depuis de nombreuses années déjà, 3DMark est ainsi l’un des principaux outils pour déterminer la puissance des cartes graphiques ou des solutions graphiques intégrées. Il concerne aussi bien les modèles les plus puissants de chez AMD ou NVIDIA que les produits d’entrée de gamme, les processeurs avec graphique intégré et les SoC de nos smartphones. Cependant, alors que 3DMark est disponible sur de multiples plateformes, les outils mis en place au sein du logiciel étaient spécifiques ici aux cartes graphiques, là aux smartphones. Aucune comparaison ne semblait possible entre ces machines assez radicalement différentes.

UL Benchmarks vient de déployer la scène Solar Bay, un module qui s’inspire clairement de la conception du James Webb Space Telescope avec sa structure en 18 miroirs hexagonaux. Solar Bay dispose de deux parties avec, d’abord, le Solar Bay benchmark que la société décrit ainsi : « Exécutez le benchmark 3DMark Solar Bay pour mesurer la capacité d’un appareil à fournir des performances instantanées sur une courte période. Ce test imite les jeux mobiles au sein desquels la boucle de jeu est une série de courtes rafales d’activité. Solar Bay renvoie quatre scores : un score global et trois sous-scores pour chaque section ray tracing. Ces scores reflètent la fréquence d’images de votre appareil dans Solar Bay ; plus la fréquence d’images est élevée, meilleur est le score ».

À côté de cet outil, les utilisateurs peuvent également employer le Solar Bay stress test dont l’objectif est expliqué en ces termes : « Le stress test Solar Bay est un test plus long qui montre comment un appareil fonctionnera sur de longues périodes de jeu en ray tracing. Il reflète une session plus longue de jeu ray tracing. Ce test exécute la charge de travail Solar Bay en boucle pendant 20 minutes, produisant un graphique montrant comment les performances varient au cours du test. Un résultat idéal est un ensemble stable de résultats montrant que les performances ne sont pas limitées ».

© Videocardz

De manière amusante, le site Videocardz a profité de la publication de cet outil pour comparer la puissance d’une carte graphique GeForce RTX 4090 signée NVIDIA à celle d’un smartphone Samsung S23 Ultra. Sur la scène globale, alors que la première réalise un score de 135 800 points, le second doit se contenter de 5 539 points : la GeForce serait donc 24,5 fois plus puissante que le smartphone Samsung. Gardons cependant à l’esprit qu’UL Benchmarks ne précise pas que de telles comparaisons puissent être réalisées : ainsi, pour le smartphone le résultat est un « overall score » alors que pour la carte graphique, il s’agit d’un « graphics score ». Reste que l’écart observé se situe dans les ordres de grandeur attendus.