Après plusieurs échecs consécutifs avec la relance d’Internet Explorer puis la sortie d’Edge première version, Microsoft semble enfin sur la bonne voie.
Il fut un temps où le principal navigateur Internet – ne laissant que des miettes à la concurrence – était conçu par Microsoft. Il s’agissait d’Internet Explorer lequel était installé par défaut sur toutes les machines Windows et utilisé en priorité par nombre d’utilisateurs qui ne souhaitaient pas se compliquer la vie. Années après années, la montée en puissance de concurrents plus robustes et plus rapides a fait chuter Internet Explorer de son piédestal jusqu’à en faire une relique que Microsoft a finalement remisée pour lancer Edge, un navigateur destiné à lui faire retrouver sa place de leader. Un échec.
Conscient du problème, Microsoft n’a pas baissé les bras. Il a abandonné la première version de son Edge pour en déployer une nouvelle mouture cette fois basée sur Chromium. Lancée en 2020, cette seconde itération semble convenir à davantage d’utilisateurs et gagne, petit à petit, de notables parts de marché. Il est bien sûr encore trop tôt pour crier victoire, mais les dernières statistiques publiées par StatCounter semble aller dans le sens de Microsoft et, donc, du navigateur Edge.
Ainsi, selon les données recueillies entre le 1er le 30 avril 2022, Microsoft Edge est devenu le second navigateur Web le plus utilisé dans le monde derrière Google Chrome. Bon, autant être clair, la première place de Chrome semble absolument intouchable dans un avenir même « pas trop proche ». L’outil signé Google est effectivement crédité de 66,64% de parts de marché en faisant l’incontestable numéro un. En revanche, derrière les choses sont plus disputées et Microsoft Edge vient de ravir la seconde place à Apple Safari : 10,07% de parts de marché contre 9,61%.
Il s’agit surtout d’une tendance « de fond » alors que Microsoft Edge se rapprochait, mois après mois, de son concurrent le plus direct. Avec 7,86% de parts de marché, Mozilla Firefox est un honnête quatrième qui parvient surtout à progresser alors qu’il ne détenait que 7,57% de parts de marché le mois précédent. Pour Firefox, la question est surtout de savoir s’il s’agit du début d’une dynamique nouvelle pour un navigateur qui a du mal à repasser au-dessus des 8% de manière stable. Enfin, Opera ferme la marche sans parvenir à revenir dans la course : il semble coincé entre 2% et 3% de parts de marché depuis déjà de nombreux mois.
