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La mode des assistants domestiques bat son plein
Pour quiconque suit un minimum les nouvelles tendances en micro-informatique ou en domotique, les noms de Siri, Cortana ou Alexa sont familiers. Le premier d’entre eux – Siri donc – est même le plus connu et il a déjà fait son entrée dans la culture populaire. Il s’agit de ce qu’on appelle des assistants domestiques et si une preuve était encore à apporter, l’IFA de Berlin confirme que ces petits appareils ont clairement le vent en poupe.
Lancé pour la première fois en 2007, Siri est le plus ancien de ces assistants domestiques que l’on nomme aussi parfois assistants personnels intelligents ou assistants personnels virtuels. Le périphérique imaginé par Apple est un « bête » programme informatique dont l’objectif est de comprendre les instructions verbales énoncées par les différents utilisateurs et de répondre, du mieux possible, à ces demandes. « Bête » est entre guillemets, car en réalité, l’appareil se doit de faire preuve d’une certaine « intelligence » pour interpréter au mieux des questions pas forcément très claires et apporter la réponse la plus juste possible, en évitant les évidences par exemple.
Depuis le lancement de Siri – en bêta en octobre 2011 seulement – d’autres sociétés informatiques se sont lancées dans la bataille. Les utilisateurs de Windows 10 connaissent presque tous Cortana dont l’objectif est pour ainsi dire le même que l’assistant signé Apple. Aujourd’hui, nous pouvons également compter sur la présence de Google Now et Google Assistant, d’Alexa et Evi chez Amazon, du fameux Watson – les publicités sont nombreuses à la télévision – signé IBM ou encore du S Voice de Samsung, du Voice Mate de LG G3 ou d’Ivan par One Voice Technologies. Vous vous en doutez, toutes ne sont pas au même niveau et la barrière de la langue est l’obstacle le plus important : d’ailleurs les trois dernières solutions citées ne comprennent que l’anglais.
Une chose est cependant certaine, ces assistants ont le vent en poupe. Leurs fonctions sont de plus en plus avancées, ils comprennent toujours plus de requêtes et la concurrence est de plus en plus rude. À titre d’exemple, le salon IFA 2017 qui s’est tenu il y a quelques jours à Berlin a été l’occasion de voir que de nouveaux acteurs sont prêts à débarquer sur le marché, et pas des moindres. Ainsi, le Japonais Sony devrait lancer dès novembre la LF-50G à environ 230€. Le nom n’est pas ce qui se fait de plus sexy, mais le périphérique pourrait séduire. Il prend effectivement l’apparence d’une petite enceinte évidemment capable de diffuser du son.
Plus intéressant, elle intègre directement l’Assistant Google et se permet donc d’interagir avec de nombreux appareils qu’elle peut contrôler à distance. Elle est évidemment compatible Chromecast et exploite donc tous les services inhérents : Google Play Music, Spotify Connect, TuneIn… Un autre Japonais se lance dans la bataille avec le SC-GA10 de Panasonic qui repose lui aussi sur les fonctionnalités de Google Assistant, preuve que le moteur de recherche semble prendre un léger ascendant. Panasonic sera un peu plus cher que Sony (299€) pour une disponibilité dans les mêmes eaux. Pour le reste, les options sont à peu près les mêmes que sur la LF-50G. Gageons qu’une déferlante de produit de ce type va nous tomber dessus dans les prochaines semaines…