Depuis bientôt 15 ans, la franchise Call of Duty est égrainée au rythme de sorties annuelles qui ont petit à petit amoindri la force du jeu signé Activision. Avec WW2, le 14e opus, l’éditeur est revenu aux fondamentaux de la licence et au vu des premiers chiffres de vente, c’était une excellente idée.
Disponible depuis peu sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, Call of Duty WW2 jouait gros. Depuis plusieurs années, les ventes de la franchise la plus connue du jeu d’action vue subjective sont en baisse. En confiant le développement de ce nouvel opus à Sledgehammer Games, Activision avait pour objectif de relancer la machine : il fallait renouer avec le succès et, pour y parvenir, le choix a été fait de repartir sur une reconstitution historique basée sur la Seconde Guerre mondiale… une période à l’origine des premiers Call of Duty.
Ce retour aux sources de la franchise était risqué dans la mesure où les joueurs ont été habitués à participer à des guerres modernes avec un équipement autrement plus évolué. Pourtant, les premiers résultats des ventes de ce Call of Duty WW2 semblent donner raison à Activision. L’éditeur explique ainsi que sur son premier week-end d’exploitation – le jeu est sorti le 7 novembre dernier – le titre a rapporté la bagatelle de 500 millions de dollars. Un succès que n’avait plus rencontré Activision depuis la sortie de Back Ops 2 en 2015. Au Royaume-Uni par exemple, il se serait écoulé plus de 500 000 exemplaires, pour les seules versions boîtes du jeu.
Si Infinite Warfare avait été le jeu le plus vendu de l’année 2016 – limitant du coup la notion d’échec pour Activision – ce WW2 devrait donc aller beaucoup plus loin. À en croire les premiers résultats enregistrés notamment par Githyp, le mode multijoueur pourrait d’ailleurs être l’un des principaux leviers de ce succès. En effet, on a enregistré plus de 56 000 joueurs sur Steam quand le précédent opus avait culminé à 15 000 joueurs simultanés… Nul doute que ce Call of Duty WW2 est sur la bonne voie pour devenir à son tour le jeu le plus vendu de 2017.
