Nintendo victime d’une faille irréparable sur sa console Switch

Geschrieben von: Guillaume
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Dieser Artikel ist eine maschinelle Übersetzung

Si le problème ne devrait avoir que peu d’incidence pour la majorité des utilisateurs, voilà une nouvelle qui ne fait pas les affaires de Nintendo. Une faille a été découverte au niveau de la puce Tegra qui anime la console Switch. Une faille impossible à corriger sur les consoles déjà vendues et qui ouvre la voie à toutes sortes de modifications logicielles.

Largement critiquée quelques semaines avant sa sortie, la nouvelle console de salon de Nintendo – la Switch – est une franche réussite. Depuis son lancement en mars 2017, la machine s’est effectivement écoulée à près de 15 millions d’exemplaires et a rencontré le succès dans tous les pays où elle est en vente. Sans surprise, dans son sillage, ce succès a permis de vendre quantités de jeux… pour la plupart signés Nintendo lui-même. La santé financière du groupe japonais est maintenant au beau fixe après les incertitudes qui avait entouré l’échec de la Wii U.

Un nuage est toutefois venu ternir le tableau : le piratage de la Switch. En réalité, il n’y a ici rien de vraiment surprenant. Toutes les consoles voire tous les appareils technologiques sont la cible de petits malins dont l’objectif est de trouver des failles permettant de pirater la machine et d’installer des applications qui ne sont pas prévues pour. Problème, dans le cas de la Switch, non seulement il y sont parvenus, mais la faille ainsi mise à jour dispose d’un énorme potentiel. La faille en question aurait été découverte il y a déjà quelques mois, mais les informations plus complètes ne nous parviennent que maintenant.

Une faille qui repose donc sur la conception même du processeur au cœur de la Switch, le Tegra X1 de NVIDIA. La puce dispose d’une vulnérabilité que deux équipes exploitent aujourd’hui : l’équipe fail0verflow vient – au sens propre – court-circuiter – la Switch dès son démarrage pour activer le mode RCM qui n’est théoriquement utilisé que pour la configuration en usine de la machine. Un autre groupe – ReSwitched – exploite une autre technique qu’il a baptisée « fusée gelée », mais le résultat est sensiblement identique. Au travers de cette faille, il devient possible d’exécuter une application avant même que le système de Nintendo ne prenne la main : distribution Linux, application dédiée… et même de l’émulation.

Ce n’est pas la première faille repérée sur la Switch et il y a quelques mois avait été découvert une vulnérabilité au niveau du navigateur Safari de la console. La faille avait été corrigée rapidement et c’est tout le problème avec la faille actuelle : il n’existe aucun moyen de la corriger… sauf à modifier le processeur Tegra X1 lui-même. Nul doute que la faille ne sera donc plus à l’ordre du jour sur les prochaines séries de Switch, mais tout le parc actuel ne pourra jamais être modifié.