Marché particulièrement favorable à Nintendo depuis la sortie de la NES, le Japon déroule aujourd’hui le tapis rouge à une Switch qui rattrape très vite la PlayStation 4.
Traditionnellement, le mois de janvier est celui des bilans de l’année précédente et le jeu vidéo n’y coupe pas. Ainsi, Nintendo a-t-il profité de la nouvelle année pour évoquer le succès de sa dernière console, la fameuse Switch. Arrivée bien plus tard – mars 2017 – sur un marché largement dominé par la PlayStation 4 – sortie en novembre 2013 – la console « hybride » s’est écoulée à plus de 3,5 millions d’exemplaires sur les douze mois de 2018. Un chiffre en légère augmentation par rapport à 2017 (3,3 millions) et qui conforte surtout la forme remarquable de la console en passage de revenir sur la console de Sony.
À l’heure actuelle, on évoque effectivement un parc de 6,67 millions de Switch vendues au Japon alors que la PlayStation 4 s’est écoulée à 6,54 millions d’exemplaires. Il convient toutefois d’ajouter les chiffres de la PS4 Pro – environ 1 million d’exemplaires – comptabilisée séparément. Cela dit, même avec cet apport de machines, la Switch impressionne, et ce, malgré la belle résistance opposé par la PS4 (encore 1,7 million de consoles vendues en 2018). Le marché japonais accorde beaucoup moins d’importance aux autres machines : la 3DS tire doucement sa révérence avec 566 420 machines vendues (contre près de 2 millions en 2017), la Vita est en fin de vie (181 728 contre 396 207 un an plus tôt) et la Xbox One n’a jamais décollé même s’il y a une très légère augmentation (15 339 contre 14 644 en 2017).
Notons par ailleurs que l’aspect hybride de la Switch et son caractère nomade la placent à mi-chemin entre la 3DS et la PS4. Cela permet de se dire que le levier de croissance est encore important pour Nintendo et incite à la plus grande prudence quant à la capacité du marché japonais à donner de l’importance à une nouvelle génération de consoles de salon.
