La GeForce RTX 5090 de NVIDIA est de sortie : alors, que penser de ce nouveau monstre de carte graphique ?

Écrit par Guillaume
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NVIDIA signe la plus puissante carte graphique « grand public » jamais conçue, mais à près de 2 500 euros, peut-on encore parler de grand public ?

Choses promises, choses dues. Au cours du dernier CES de Las Vegas, NVIDIA avait révélé sa nouvelle génération de cartes graphiques – les fameuses Blackwell – en précisant également le calendrier de sortie des différents modèles. À la sortie, nous n’y sommes pas encore justement puisque les GeForce RTX 5090 et GeForce RTX 5080 ne seront pas disponibles avant jeudi de la semaine prochaine. En revanche, comme NVIDIA l’avait annoncé, l’embargo sur les tests des modèles Founders Edition – ceux fabriqués en propre par NVIDIA – est bel et bien tombé. De fait, tous les journalistes qui avaient pu profiter d’un envoi de la part de NVIDIA ont été en mesure de publier leurs articles sur ce qui s’annonce comme un véritable monstre de puissance, mais aussi un gouffre financier et énergétique. Il faut effectivement savoir que sans alimentation d’au moins 1000 watts, ce n’est même la peine de penser à brancher une RTX 5090 et que sans un portefeuille bien garni…non plus. Le modèle Founders Edition est facturé 2349 euros, mais comme à chaque génération, il y a de fortes chances qu’il soit difficile d’en trouver et qu’il faudra se rabattre sur les modèles partenaires, commercialisé 2500, 2800, voire plus de 3000 euros.

Nous n’avons pas vocation à relayer tous les tests publiés à travers le monde, mais voici quelques articles franco-français intéressants à consulter :

VideoCardz donne une idée des performances de la RTX 5090 © VideoCardz

De ces différents tests et sans entrer dans d’infinis détails, on peut tirer plusieurs conclusions. Tout d’abord, la GeForce RTX 5090 est bien la carte graphique la plus puissante du moment, mais l’augmentation de la puissance par rapport à la génération précédente ralentie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle NVIDIA développe autant la partie logicielle : là où les transistors ne suffisent plus, l’intelligence artificielle est appelée à la rescousse. Force est de constater que DLSS 4 fait des merveilles à ce niveau avec un multi-frame generation qui augmente dans des proportions incroyables la vitesse d’animation tout en améliorant la qualité visuelle. Le résultat est grandiose, mais ne concerne encore qu’une toute petite poignée de jeux. Il ne faut pas non plus oublié que sans DLSS 4, l’indice de performance par watt est moins bon que sur la GeForce RTX 4090. Enfin, la question du rapport qualité/prix ou de l’indice de performances par euro reste posée. Est-il raisonnable de dépenser quatre à cinq fois le prix d’une console pour jouer sur son PC ? Là, vous seuls pouvez trancher.