Bien souvent perçu simplement comme « un moyen de parvenir à ses fins », un installeur est pourtant une étape clé dans la conception d’un logiciel.
Utile aux développeurs comme aux administrateurs IT, Advanced Installer n’est clairement pas le seul logiciel de sa catégorie. Il est pourtant, et ce, depuis de nombreuses années, l’une des références en matière de création de packages et de déploiement d’applications. Son objectif premier est effectivement de simplifier l’existence de ceux qui, un jour dans leur vie « tech » ont eu ou auront besoin de partager une ou plusieurs applications de leur cru. Pour ce faire, il se repose sur le format MSIX que ses créateurs résument avec la petite formule « package once, deploy anywhere » (un seul paquet, déploiement universel). Advanced Installer a été l’un des pionniers sur ce format, introduit du temps de Windows 10, pour l’occasion partenaire de Microsoft au lancement du MSIX.
Advanced Installer ne se contente pas d’introduire le MSIX, il en autorise la configuration très précise alors que, bien sûr, il permet la génération des packages MSI et MSIX en même temps, sur un même projet, afin de faciliter le travail. Depuis l’interface Advanced Installer, il est ainsi possible de créer directement le projet de package MSIX et d’en choisir les éléments constitutifs depuis les fichiers concernés bien sûr, jusqu’au registre en passant par les ressources visuelles, les fonctionnalités définies, les COM… Mieux, Advanced Installer autorise la création d’un fichier MSIX à partir d’un aute type d’installeur : ainsi, il est possible de convertir un EXE ou tout autre type pris en charge le plus simplement du monde. Enfin, il est évidemment possible de convertir ce bon vieux format MSI en MSIX.
Interface dédiée développeurs © Advanced Installer
Bien sûr, avec le temps, Advanced Installer s’est enrichi de multiples options et l’intégration à Visual Studio n’en est que l’un des exemples les plus parlants. L’idée est ici de permettre la création d’un package d’installation directement à partir de Visual Studio, en utilisant l’extension officielle d’Advanced Installer. Cela se fait à partir de n’importe quelle version d’Advanced Installer… même la version freeware et la prise en charge de Visual Studio débute avec la version 2010 pour se conclure sur la plus récente. Puisque nous parlons de versions, il est évident qu’Advanced Installer n’allait pas rester bloqué sur Windows 10 et les équipes ont été parmi les premières à prendre en charge Windows 11 : une mise à niveau qui s’est accompagnée d’une refonte de l’interface utilisateur, plus moderne et plus pratique.
Il s’agit d’ailleurs d’un des points fort d’Advanced Installer qui profite d’une interface réellement accueillante où les différents types de projets sont clairement identifiés avec des modèles spécifiques (Visual Studio, .NET, SharePoint…) pour simplifier autant qu’accélérer le travail de création de l’installeur. Chez DriversCloud, nous apprécions beaucoup cette interface ainsi que la possibilité de demander une assistance via le menu d’aide. Nous apprécions encore davantage ces petites subtilités qui simplifient grandement la vie comme le choix de la langue indispensable pour une diffusion à l’international ou la possibilité de personnaliser les choses avec divers thèmes et un éditeur WYSIWYG puissant.
Interface dédiée IT pros © Advanced Installer
Bien sûr, Advanced Installer est un outil dans l’air du temps et les fonctionnalités cloud n’ont pas été oubliées. Il est par exemple tout à fait possible de packager et déployer des applications « classiques » pour ordinateurs de bureau autant que des applications web amenées à être publiées sur des sites gérées par Microsoft Azure notamment. Dans le même ordre d’idée, le travail collaboratif est simplifié par la présence d’un « gestionnaire de référentiel » (un repository) intégré à Advanced Installer : il autorise le partage de profils et des modèles de projets pour que toute l’équipe de développement soit « à la page ».
Enfin, et ce n’est sans doute pas le moins important, Advanced Installer dispose de vastes options de paiement. Pour les petits développeurs, pour simplement se faire une idée du produit, une version freeware – déjà très complète – est disponible. Ensuite, il est possible d’intégrer l’un des trois niveaux de souscription annuelle ou d’opter pour une des trois catégories de licence perpétuelle par utilisateur. Dans un cas comme dans l’autre, les fonctionnalités s’ajoutent à mesure que le tarif augmente. Classique. De plus, la licence est dite « royalty-free », on peut donc distribuer ses installeurs sans paiement additionnel.
